Le camping sauvage est une activité qui doit être soigneusement définie. Dans certaines cultures, il s’agit de camper dans un grand chapeau rayé et de rester debout bien au-delà de minuit.
Dans d’autres, il s’agit de camper dans un environnement autre qu’un terrain de camping, habituellement dans un milieu rural sauvage. Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur ce dernier point.
Le camping sauvage en Belgique : Est-ce que c’est autorisé ?
Comme pour la majorité des pays Européens, le camping sauvage est interdit en Belgique. L’une des raisons avancées est bien entendu la sécurité.
Si vous recherchez Google pour le camping gratuit dans la nature sans se tenir sur un camping officiel, alors presque tous les pays européens s’y opposent, étant illégal et donc interdit. Bien sûr, sur les différents forums sur Internet, beaucoup de gens vous disent que si vous êtes assez profond dans les bois, vous ne tirez pas, vous ne laissez pas de déchets, et surtout vous ne campez pas dans les parcs nationaux officiels, c’est ok et vous ne seriez pas pris par les officiels. Mais quand même, c’est toujours illégal. Aux Pays-Bas, par exemple, ils vous infligent une amende de 120 euros.
Aux Pays-Bas et en Belgique, ce n’est pas très différent. Pourtant si vous connaissez les endroits bien cachés il est possible de camper dans ces pays en pleine nature sauvage gratuitement et 100% légal !
COMMENT ?
Aux Pays-Bas, nous connaissons Polecamps (Paalkamperen en néerlandais). En Belgique, nous connaissons les Bivakzones.
Les campements de putois et les bivakzones sont une forme légale de campement sauvage aux Pays-Bas et en Belgique. Dans des endroits spécialement désignés (souvent marqués d’un poteau ou d’une pompe), il est permis de camper dans la nature sous certaines conditions. De nombreux sites de campement du putois appartiennent à l’État Forestier (Staatsbosbeheer), mais il existe également un certain nombre de sites de campement du putois d’autres organisations. Les Bivakzones belges sont gérés par Nature et Forêt. (Natuur & Bos)
Les emplacements eux-mêmes sont très primitifs et ne représentent souvent qu’un morceau de pelouse ou de forêt avec seulement un poteau et une pompe à eau. Sur le poteau se trouvent les règles de résidence et une pompe à eau n’est disponible que sur des places limitées. Pour le reste, il n’y a rien. Pas d’électricité, pas de toilettes, pas de douche, pas de poubelle. Vous devez donc être autosuffisant à 100 % et reprendre vos propres déchets.
Parce que vous êtes très proche de la nature, ou même au milieu de celle-ci, le feu ouvert n’est pas permis non plus. note : nous en avons trouvé un où le feu est permis. Nom du site : Campanule
Comme je l’ai dit, ces côtés sont primitifs et de retour à la base, mais aussi très aventureux et proche de la nature dans sa pleine gloire.
Malheureusement, peu de gens sont familiers avec ce qu’on appelle les camps de concentration et les bivakzones. (C’est pourquoi nous avons écrit cet article). Cette opportunité d’aventure n’est donc guère utilisée pour profiter de la nature hollandaise et belge. Les campings ont montré la diversité des Pays-Bas et de la Belgique d’une manière particulière. Il y a des campings dans les forêts bien sûr, mais aussi dans les paysages des polders. Les campings peuvent s’étendre le long de larges rivières et sur des champs ouverts, près de moulins à vent historiques et sur les lignes de défense d’anciennes guerres menées il y a longtemps….
LES RÈGLES
En résumé, les règles suivantes s’appliquent sur les sites aux Pays-Bas et en Belgique :
Sur la plupart des sites, vous pouvez rester pour un maximum de trois jours, parfois un maximum de 24 ou 48 heures. Il est interdit de faire du feu à ciel ouvert, de laisser des déchets ou de creuser des fosses. Les règles relatives aux chevaux et aux chiens varient d’une région à l’autre, mais les chiens doivent généralement être alignés et les chevaux ne sont pas les bienvenus. Ne dérangez pas l’environnement et ne laissez aucune trace de votre séjour.
